Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/396

Cette page n’a pas encore été corrigée

asz rnàocnirn. · . rnromcnus. · _ Voilà sans doute pourquoi ce visage amaigri, cette barbe 'p négligée et ces cheveux en désordre. Tel était, l'autre jour, ce pythagoricien, le front pâle, les pieds nus, ne possédant rien, et qui se disait citoyen d‘Athènes. S’il était_amourcux, lui, c’était , je crois, d’uue poignée de farine. ' rscnm:. . Tu me railles, mon ami; cependant la belle Cynisca m’outrage; j’en deviendrai fon, si je ne le suis déja. p rmomcnns. Tu es donc toujours le même , mon cher Eschineï calme on furieux, selon la circonstance. Dis-moi néanmoins le sujet de ta folie. ` ,, “ nscmuz, · 4 v . Un Argicn, le cavalier thessalien Apis et le fantassin n V Cléonicus, dtnent chez moi à ma campagne. Je leur sers deux poulets et un cochon de lait; le vin , plein du par- , lum de la grappe nouvelle , était un vrai byblos de quatre ans. L’oignon et l’hultre fraiche nous altéraient et ren- j daient le vin plus doux. Comme il se faisait tard, on propose de boire à celle qufon aime; peu importe le nom, mais il en faut déclarer un, quel qu’il soit. D'abondantes libations accompagnent le nom de l‘objet aimé , proclamé ‘ au milieu de la joie la plus folle. Cynisca , assise _à mes côtés , garde le silence. Conçois-tu dans quel trouble j'é— , tais T « Tu ne parleras donc pas T » lui dis-je alors. « As- tu vu le loup T » lui demande alors un des convives en plai- sanlant. Alors saiigure s'est enflammée, et on y auraitpu n allnmerla mèche dun flambeau. , Ce loup est le fils du voisin Lobès, jeune, grand et beau, dit-on; c'est pour lui qu’elle brûle de lfamour le plus violent. On m’avait jadis conté leurs feux, mais . hélas! malgré _ Pexpérience que devrait me donner la barbe qui ombrage mon menton, je négligeai cet avis. Déja le vin nous échautïait, quand Yhabitant de La-