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IDYLLES. 878 soit nvoligte, le soucieux Amour Vest aussi; ne le vante pas tant. mtos. · ` Je ne mu vente past Allons, entnsse tes gerhes et chante _ un nir à la louange de tabergère; ton ouvrage ira mieux. Jadis on vantait tes vers. ' k . A KÃ""'USn Nymphen du Parnasse, chantez avec moi ma gracieuse bergère; ô Muses! tout ce que vous touchez s'embelllt nous YU! doigts. I (II Utilité.) ex Aimable Bombyca , tous osent t’appeler Syrlenne mn}- gre, fexmne au teint brûlé du soleil. Mol seul je die que tu es blonde comme un rayon de miel doré. c La violette est brune, Fhyaointho est nombre, et ce- pendant ces fleurs tiennent le premier rang dans une oouronne. n La chèvre cherche le cytise; le loup, lt chèvre; la grue, le laboureur; moi je cherche Bomhyca. « Oh! si je posséclais les trésors que posséde Crésus, bientôtj’olîl'1·iraîs a Vénus nos deux statues d'or massif; tu tiendrais ou la ilûte , ou la rose , ou le fruit cher àVénus; moi je serais revetu d’un manteau de pourpre et chaussé du cothume de l’agile danseur. ‘ « Aimable Bombyca, tes pieds ont la blancheur de l’i— voire, tn yoix est pleine de douceur; mais tet charmes si doux, je ne saurais les décrire. » ` ' intox. ` Que ce moissonneur nous laissait ignorer de jolies chan- sons! comme il nait bien saisir le ton et la cadence! Mal- heur à toi ai la barbe qui ombrage ton menton ne fn pat donné Pexpérience. A ton tour, écoute cette chanson du divin Lytiersus. ' (ll chante.) c cores , déesse des blés , potége nos moissons, fé· conde nos guérets. · , 32 l -