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me rèchauffe au feu de hêtre desséché: aussi je ne songe pas plus aux noirs frimas qu’un vieillard ne songe aux noix quand d’un œil sathfait il voit bouillir pour lui le lait et la farine. »

LE BERGER

ïapplmtdis oerbergers, et leur ils aussitot un present. Daphnis eut nnhoulette que la nature seule forma dans les champs de mon pè1·e~, et a laquelle Part n’aurait su trouver le moindre défaut. Je donnai à Ménalque une précieuse conque marine, dont j’ai moi-même mangé la chair , et qui rassasia cinq de mes amis; je l’avais prise aux bords de la mor où vint tomber Icare. Le berger la reçut, et soudain les échos d’alentour redirent ces stances joyeuses :

« Muse des champs, je vous salue. Répétez la chanson que j’ai dite l’autre jour aux pasteurs. Ne permettez pas que jamais le signe impur du mensonge flétrisse mes lèvres.

« La cigale est amie des cigales, la fourmi des fourmis, l’épervier des éperviers ; moi, j’aime les Muses et les chansons. Puissant-elles habiter le séjour où pour elles seules je veille.

« Les Muses me sont plus chères que les fleurs à l’abeille ; plus douces que le sommeil, plus agréables que le printemps. Elles comblent de joie ceux quelles protègent, et c‘est en vain que Circé leur offre ses breuvages perfides.

X. LES MOISSONNEURS.

Le souvenir de ses Amours détourne Baltus de sa moisson ;]Iiton lui r•• . ~ proche sa paresse; Baltus néanmoins , pour se disculper, chante al son amie des couplets amoureux. Uautre, plus sage, fait entendre la chanson des moissonneurs.

MILON, BATTUS.

MILON.

Malheureux moissonneur, quel est ton chagrin ? com- ïltl tn $Ã!#\lÈ\IWIUI8(FCU d’¤ dell? Vol! les