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races. .

Non, par le dieu Pan gardien de nos rivages, non, La- eon, fils de Céléthis, ne t?a point dépouillé de cette toison. Si je mens, puisse-je dans un transport furieux me précipiter du haut de cette roche dans le Crathis.

cousus. ’

Non, j’en atteste les nymphes du marais, et qu’elles me soient toujours propices! Non, Comatas n’a, pas dé- robé ta flûte.

ulcou.

Si je t’en crois, puissent fondre sur moi tous les malheurs de Daphnis! Mais si tn veux gager un chevreau , et la gageure n’est pas»considérable, je te dispute le prix du chant jusqu’à ce que tu t’avoues vaincu.

connus.

Allons, le porc adéllé Minerve. Voilà mon chevreau; dépose un mouton gras. · ’

races. ·

Impudent, où serait Pégalité? Qui voudrait tondre du poil pour de la laine? A côté d’une chèvre, mère pour la première fois, qui voudra traire une misérable lice?

comms.

Celui qui est sûr de la victoire, comme toi, insipide bourdon, qui oses défier la cigale. Eh bien! si mon chevreau ne vaut pas ton mouton, voilà mon bouc. Commence. ’

Lacon.

Attends donc ; le feu n’est pas chez toi. Tu chanteras mieux assis sous cet olivier sauvage, à l’entrée du bois. Une source y répand un frais délicieux. La mousse forme un lit bien doux, et les sauterelles font entendre leur murmure.

connus.

l’attends; mais je ne puis concevoir que tu oses me regarder en face , toi dont mes leçons instruisirent l’enfance. Voilà le prix que j’en retire. Elevez donc des lou-