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IDYLLES. 351 ci : — Je célèbre Crotone; — Zacynthe est une belle ville; —Le cap Lacinium, voisin de l’aurore, où l’athlète Égon dévora lui seul quatre-vingts gâteaux. Il y tratna du haut de la montagne , et otïrit à Amaryllis un taureau qu’il avait saisi par le pied. Les femmes poussèrent des cris d’épouvmte et le berger se mit à rire. nurus. 0 trop aimable Amaryllis! jamais je ne t‘oublierai. les chèvres me sont moins chères que ta mort ne m’a Q été cruelle. Hélas! quelle fatale destinée m'était réservée! · combos. Y Bu courage, mon·cher Battus; le jour de demain sera peut-être meilleur. Uespérance reste aux vivants , les · morts seuls n'en ont plus. Jupiter fait succéder le beau temps à l’orage. nsrrns. Oui, sans doute, j'espère·-en l’avenîr: Chasse donc tes <génisses; ces misérables broutent les branches de l’oli— vier. Holà , Léparge! ‘ coamou. — Hé, Cimétha! vers le coteau!... Ne m’entends—tu pas? par le dieu Pan,'si j'y vais!... Encore!... Quels coups tu recevrais si j'zvais,ma houlette! nnrns. Aie!... Regarde, Corydon; une épine m’a piqué le pied. Que les chardons sont hauts ici! Maudite génisse , c’est en te poursuivant que j’ai été blessé! Vois-tu Pêpine? common. Oui; je la tiens... Lavoilà. nnrus. Que c'est petit! si peu de chose abattre un homme! ’· convnou. Battus, ne va jamais un-pieds sur les montagnes ; on ·n‘y trouve que·dcs ronces et des chardons. nnrus. ' ‘Dis—moi , Corydon, ton vieux maître est-il toujours