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elle exhale! on dirait qu'elIe a été plongée dans la fon- taine des Heures. Cissétha icl,.. Toi, exprime le lait de ses mamelles... Mes chèvres , ne bondlssez pas, dp peur que le bélier ne s'approche de vous. » ·‘ - Il. LA MAGICIENNE. Ciménhn, sprlso d’nmonr pour le Myndien Delphi: , cherche par des en- _ chanœmcnts à le lircr du gymnase et A le ramener à elle. Elle invoque Hécute et laLnn~, divinités favorables aux amants. Une csclavqïhcslylis, la SCCOIIUC CIBIIS SBS ODÉIBUDIIH m8gîl|llCS· Où sont les lauriers? où sont les phlltres ‘P apporte-les, Thcstylis. Couvre cette coupe d'unc rouge toison; je veux poursuivre de mes enchantcments le parjure qui cause » mes maux. Depuis douze jours ce perfide est loin de moi, et il ne s‘inf0rme point si je vis ou si je meurs. lln’est n plus venu frapper à ma porte , le cruel! Ah, sans doute l‘Amour et Vénus ont allumé d‘autres feux dans son cœur inconstant. Demaln _|'lral au gymnase de Timagètes pour le voir et lul demander la raison de sa conduite. Aujour·—· d’hul poursuivons-le de nos enchantements. 0 Lune! pare ton front d‘un nouvel éclat; c’est ma voix qui t’impl0re , reine des nuits ; et toi aussi, ganter- Hine Hécate, toi que les chiens mêmes redoutent lors- que, te promenant parml les tombeaux , ton pied se pose dans le sang.` Terrible Hécate, je te salue. Reste auprès de moi jus- qu'à la perfection de ces philtres; qu'îls ne le cèdent nl à ceux de Circé, nl si ceux de Médée , ni à ceux de la blonde Périmède. ' Oiseau sacré , vers moi rappelle mon volsge amant. Déja le feu a consumé cette orge. Verse maintenant?. Malheureuse Thestylis, à quoi penses-tu donc? Maudîte esclave, te jouerais-tu aussi de,moi?... Verse le sel et dis ces paroles: ale jette aux flammes les 06 de Delpiiis. n