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‘ iurnnms. sas a Commencez, Muses chéries, commencez un chant bucolique. ' a- Les loups et les betes féroces l`ont pleuré par leurs hurlements , et le lion en a rugi de fureur dans les forets. . a Commencez, Muses chéries, commencez un chant bucolique. · · a Ses nombreuses génisses et leurs mères, ses mille taureaux et ses bœufs gémissaient , couchés à ses pieds. ci Commencez , Muses chéries, commencez un chant · bucolique. · cx Mercure le premier accourut du haut des monts et I dit : «Daphnis , qui t`a mis dans cet état? Je t’en prie , quel est l’objet d’un amour si violent? n 4 · ci Commencez, Muses chéries, commencez un chant bucolique. a Les pâtres , les bergers, les chevriers, réunis autour de sa couche« lui demandaient le sujet de ses maux. Priopa vint : « lnfortuné Daphnis , lui dit—il, pourquoi te chagriner ainsi? La bergère court le long des ruisseaux et dans les bois., . ' a Commencez, Muses chéries, commencez un chant bucolique. ~ ' « A la recherche d’un autre. Tn cs malheureux en amour, car il te fait perdre la raison. Jusqu’à ce jour on t'a nommé berger; maintenant, tel qu’un simple che- vrier que Pnccouplement du bouc et dc la chèvre fait sé- cher de douleur... - cx Commencez, Muses chéries, commencez un chant bucolique. « La vue de jeunes files qui rient et folàtrent ensem- ble te tend jaloux; tir es désolé de ne pouvoir danser avec dies. » . « Le berger ne répondait rien et laissait le cruel amour dévorer sa languissante vie. « Commencez, Muses chéries, commencez un chant bucolique. '