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SH PINDARE. amphictyons, et comme ennemis de Pinjure mère du ' tumulte; la Renommée, qui vole parmi les hommes pour leur annoncer la gloire des héros morts ou vivants, a proclamé celle des Gléonymides', et leurs vertus do- mestiques se sont élevées il un_ degré _ de splendeur au- delà duquel il ne faut plus rien chercher; j’ajputerai qu’ils furent égalelnent jaloux de nourrir des`coursiers et de se rendre agréables il Mars au cœur d’airain. Mais un seul jour, 6 Mélissus! sufüt pourinterromprele cours de cette prospérité; le cruel tourbillon de la guerre enleva quatre héros, l’honneur de ta maison. Maintenant, semblable à la terre qui, après les ténèbres et les frimas dont l’hiver l'a enveloppée, se pare de roses empourprées, elle a vu, parla faveur du ciel, naitre dans son sein de nouveaux héros. Le dieu qui ébranle la terre et qui habite Oncheste et l’Isthme, solide barrière de la rmr, a ranimé, devant Corinthe, l‘antique renommée de tes ancêtres, qui semblait plongée dans l’oubli, et a rendu ta maison digne dl cet hymne magnilique. La gloire de tes aïeux , ô Méllssus! était ensevelie dans le sommeil; elle s'est réveillée, et maintenant son état est pareil à celui de l’étoile du soir, qui brille parmi les célestes tlambeaux. Cette gloire fournit une ample matière aux chants des poêtes qui llorissaient lorsque tes ancêtres furentf pro- _ clamés vainqueurs à la course des chars, dans la fertile t Athènes , et aux luttes de Sicyone , instituées par Aùaste. t · Leurs chars paraissaient avec honneur a tous les jeux de Y · la Grèce; ils disputaient le prix dans toutes les assem— ` blées , et prenaient plaisir à élever de superbes coursiers. C'cst ainsi qu’ils acquéraient cette renommée, qui jamais ne fut le partage de ceux qui n’ont point tenté les combats. Cependant la fortune des combats ellé-même est incer- taine jusqu‘au moment de la victoire, et souvent le plus courageux finit par succomber, victime de l’artitîce du ’•'l'rlbu àlaquells appartenait Mélissa:. ii ,;·