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312 TINDARE. chants autant que Xénocrate lui—mhne s’est élevé, en surpassant. les autres hommes par ses mœurs douces et alïables. Cenfondu parmi ses concitoyens, il s‘atti1·ait tous leurs respects, il prenait soin de nourrir les plus beaux coursiers, qu’il rassemblait de toutes parts, et ne laissait passer aucun festin sacré sans déployer sa magnificence. Jamais le vent inconstant de la fortune n‘étendit le voile qe la parcimonie sur sa table hospitalière; il savait s’ac·· _ commoder à toutes les circonstances, semblable au vo- luptueux qui, l’été, va chercher la fraicheur sur les bords du Phase ', et, l’hiver, une plus douce température sur les _ rives du Nil ". . _Quc la crainte d’attirer sur ton père les traits de l‘envie, que l’homme n’aime que trop à lancer, ne t’empéche pag, ô Thrasybule! de publier ses_ vertus, et de répéter ces chants destinés à voler débouche en bouche. Et toi, Nicasippe, quand tu seras auprès de mon hôte chéri, son- viens-toi de lui donner cet hymne, gage de mon ainitié.

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`_ TROISIÈME ISTHMIQUE. soun uimsws *, 1'IIÉBAII, YAINQIJEIJK A LA COURSE DES. CHEVAUX. Si le mortel que ses victoires ou ses richesses ont élevé au comble de la félicité , réprime dans son cœur les mon- vements de Forgueil, enfant de la satiété, il est digne d’entendre célébrer son nom par ses concitoyens. (Test de toi, ô Jupiter! que les hommes reçoivent les grandes vertus; mais le bonheur, fondé sur la prudence et la cir— ‘ Fleuve de Scythie. ' Fleuve d'Egypte.

  • Mélissus descendait d'0Edipe par sa mère· Nous ne savons Ile! de

— particulier sur le compte de cet athlète. `