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il INTRODUCTION. (1'est ainsi que le cercle entier des forces de |‘esprit humain, se déployant libremout dans toutes les diversités de Pintslligence, se trouve parcouru et embrassé par ces grands esprits élémentaires. Peintres de lasociété ou révélateurs de la destinée humaine, ils ont mis chacun au rvice d'idées dilferentcs Vimagination et la ' raison, le caractèrcet l’entendement. C’étalt un développement riche et libre, s’aidant autant du talent que du génie, de [habile proportion des formes et de l'babile disposition des choses que de Pinspiration. _ (ht esprit d‘origtnalite et d‘sdresse n’existe pas dans la littéra- ture romaine; mais nous trouvons en elle une qualite qui com-¤ pense ee defaut, o'est la grands idée qui préoccupe seseorivains: Rome, qui domine partout, comme nous l’avons déja dit. Il est vrai que l’unité politique , si grande et si développés`, écrase les génies même les plus vigoureux de cette litwrature. Il n‘y a pas proportion 1 la variété du développement intellectuel n'existe pas, et son unité se trouve aux prises avec une si grande, une si · incompréhensible unite d‘organisati0n_, que dans cette lutte Pes- prit se trouve dominé par la realite et ne peut que rarement atteindre a sa hauteur. Toute institution politique fortement constituée s‘oppose au développement des arts et des scien- ces; elisa peu de souci de œ luxe de la pensée : comme le voulait Platon, elle met les poêles à la porte de sa république; des choses qu’elle croit plus sérieuses réclament son attention. .Le développement des facultés viriles la préoccupe; la gloire na- tionale et extérieure, fondée sur la guerre, est son but unique; à elle veut la vigueur et la santé au dedans, comme jSpartc; la dé- pendance et la haute intlexibilité de ses relations au dehors; mais ( elle dédaigne come éphémères, comme jouets d’oisivete la poesie, I les arts, cttout ce qui occupe l.'investigation_ de la poum. Rome À ~ · ne fut pas aussi exclusive; mais une raideur naturelle et primi- tive gèna cependant longtemps tout développement de la pensée, , et quand plus tard la verve eut rompu ces digues que lui oppo- soient les mœurs, elle ne put jamais se remettre de la sévérité inexorable de sa première. éducation. · La Grece a donc agi puissamment sur l'Italie; elle est venus jeœrsur les premières traditions romaines, écrites en vers satur- nins, le voile d'un éternel oubli; elle s'est établie en maitresse la ou elle avait été amenée comme esclave; elle a commencé à Rome ' lfessai de son empire univœscl x c’estde la quille tt pftl $00 shut! r i i - 1 l I