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I Les mtuàsumzs. zen NEUv1EME _ mlm cnnotms •, ·D'IISA, VAIIQUIUI A LA COUMI DEB CHAIL Muses, volez, du temple d'Aptilon de Sicyone, vers la cité nouvelle d’Etna; chantez en chœur la victoire de Chromius, de ce héros dont la maison fortunée est tou- · jours ouverte à une foule d’étrangers qui se ptessent sous ses portiques; composez en son honneur un hymne _ qui lui plaise par sa douce mélodie. Monté sur un char ` tiré par deux coursiers} Chromius promet des chants har- monieux à Latone et à ds deux enfants qui règnent sur Delphes. C’est une opinion universelle parmi les hommes, qu’il ne faut point laisser enseveliestdans la poussière et dans l’oubli les actions glorieuses, et ce sont les chants inspirés par les dieux, qui sont destinésrl les publier. Que les coides de la lyre , irémissant sous nos doigts, que la doux sons de la flûte proclament donc le triomphe de l'athlète qui a remporté le prix à la course des chars, dans ces jeux qu`Adraste institua en l’honneur d’Ap•llon _ sur les rives de l’Asopus*. Jeux célèbres! je vais ra- · conter votre origine et publier la gloire de votre fon- dateur. _ . ` _ Adraste régnait dans Sicyone; là, par des fêtes bril- lantes, par des jeux nouveaux , où lœ athlètes déployaient leur vigueur, et faisaient voler des chars dans la lice , il rendait illustre la ville qu’il habitait. Il fuynit l’audacicux kmphiaraiis et lcs troubles que ce prince avait excités à ' Le meme que celui zi qui est adressée la première nèméenne. Il était l’aml de Hiéron, qui lui avait donné le gouvernement d'El.na. (Soci. Pind. ` • cg passage contredit l’oplnion de Pausanins et de Denys dïlalicamassé, qui en nttribuqit Pinstltution à Clilhlhe dn Sicyons. Quoi qu’il en soit, c’est j tort, comme le remarque nl. Heyue, que cette ode est mise au DOI'|li.\l"€ dl.'! lléI'|l¢CllKlB$· `