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Jupiter ! que mes mœurs soient pures, et que je marche d‘un pas ferme et sûr dans le sentier de la justice, afin qu`après ma mort je laisse à mes enfants une renommée sans tache et sans souillure.

lm m=u·l¢·Is onl «|··s penchants divers; les uns sont avides «l’··r, les autres veulent posséder de vastes champs; pour moi, ju h·_·rn·~ mes dàsirs à emporter dans la tombe la l»l·-mvillanw; «ll· unes concitoyens, et la satisfaction d`avoir loué ce qui inürlte la louange , et de n’av0ig blâmé q1u~¢·¤· qui l·¤=I. 1Ii;:Iu°1d€ CCIISUFC. LR VCPÉU S’30CI‘Oît par les _]1|~l1·:-«1`·l¤¤;.51_·»~ des àE|;i_‘$,_CDmIK8 U`!] 3I‘bl‘€ Vêfdûylmh (îül, nunrri par les [mi-«·s féoontles, s’élève dans les airs. Avoir des amis est un bien qui procure lnille avantages; leurs suffrages donnent un nouveau prix à la gloire acquise par les travaux , et leur obligeant jûnoignage la transmet à la postérité.

Il est au-dessus de ma puissance, ô Mégas ! de te rappeler à la vie. En vain je ferais des vœux pour obtenir un si grand bienfait, ces vœux ne seraient point exaucés. Mais je puis, par mes chants, dresser à ta famille et aux Chariades un monument impérissable, en publiant ta victoire et celle de ton fils a la double course du stade. Je me plais à élever mes hymnes à la hauteur des travaux des vainqueurs. Les chants les poètes font oublier toutes les fatigues ; et ces chants de victoire étaient consacrés par l’usage, longtemps avant les combats d`Adraste avec les enfants de Cadmus.

Tribu à laquelle appartenait Mégas.