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270 PINDARE. ~ tourné de ma course, comme une barque légère?". S’i| - a est vrai, 6 ma muse! que tu aies reçu pour tes chants un honorable salaire, renonce xl ees inutiles écarts, et chante la victoire pythique de Thrasydée et celle de son père, . victoires qui répandent sur eux le plus vif éclat. L’un, · portésur un char trainé par de tiers coursiers, obtint le _ prix des jeux célèbres d’Olvmpie; l'autre, déployant ses membres nerveux auxyeux dela Grèce étonnée, vola dans “ la carrière de Delphes, et couvrit de honte tous ses rivaux. Quant à moi, je borne mes desirs aux choses que les dieux ont mises à ma portée; et quand je considère que de tous les' biens que peuvent donner les institutions po- litiques, la médiocrité est le plus solide et le plus floris- ` sant, je plains le sort des princes 'et des rois. Je mexeroe sans bruitsux vertus privées, loin dela basse envie qu`i trouve en elle-même son propre châtiment, et qui sa consume en voyant le bonheur de celui qui, élevé au faite des grandeurs , vit en paix à l'abri de ses cruelles atteintes. ` ` , Heureux le mortel qui,·parvenu aux··noîrs confins de la vie, lèguc à ses enfants , avec une douce médiocrité , une bonne renommée, le plus précieux de tous les biens. (1'està cette bonne renommée que doivent leur célébrité lolaüs, fils d’lphiclès, et Castor `et Pollux, héros fils des dieux, qui habitent alternativement Thérapné, leur pal trie, et les brillants palais de l’0lyn;pe. ' ' ` ¤®•