Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/270

Cette page n’a pas encore été corrigée

256 PINDAKE. lui disait—il, honore, parmi tous les dieux, le redoutable maitre du tonnerre; mais parmi tous les hommes, n’onblie jamais de rendre àtes parents, pendant leur vie, les respects qui leur sont dus. lmite le brave Antiloque ‘ , le modèle des fils; il se dévoua à la mort pour sauver les jours de son père , en aflrontant seul l’homicide Memnon , général des Éthiopiens. Nestor allait succomber, un de ses che- vaux, blessé par un trait parti de la main de Pâris ", retar- dait la fuite de son char, et Memnon s’avancait brandis- sant une longue pique; en vain le vieillard éperdu crie à , son fils de ne pas exposer sa vie; le jeune héros est sourd à sa voix; il soutient le choc de Memnon ‘, et perd la vie en sanvant celle de son père. Cet exemple de piété filiale a fait l’admiration des ages suivants, et Antiloque a été regardé comme le plus tendre et le plus généreux des fils. » Mais pourquoi chercher dans les temps passés ce que nous avons dans le nôtre ‘f Thrasybule marche dans le sen- · tier de la vertu que lui a tracé son père, et le dispute en magnificence à son oncle 'Phéron. ll jouit avec modération de ses richesses , conserve sa jeunesse également éloignée - de l’injustice et de l'orgueil, et se forme à la sagesse dans le sanctuaire des Muses. Pour l’adresse , la vaillance et la noble fierté, c’est toi, Neptune , inventeur de l’art de dompter les coursiers, qu'il prend avec ardeur pour mo- dele. Son caractère aimable et bienveillant, lorsqu’il est , assis avec ses amis à un joyeux festin, donne à ses discours la douceur du nectar que distillent les abeilles. p * Antiloqus était llls de Kestor;il uuvala vie :l son pére dans un combat CODU'0 les T|‘0y'0|1l. ‘ ' Homère, Iliade, liv. \'lH, v., 80. • Homère, Odyss., liv. IV, v. 181. — Seol. dePind. ·. , ¤®•