242 1>11~*BAmz. se disent les uns aux autres : ·• Ce n’est point Apollon ni Vamantde la belle Vénus; Mars qui vole sur un char d’or dans les combats; ce n’est point Otus ‘, ni toi, vaillant · Éphialte’; car on dit que vous etes morts dans l’île de Naxos. Tityus° est tombé sous les traits rapides de l’invin- cible Artémise‘ pour apprendre aux mortels à n’adresser 4 les vœux de leur amour qu’à des objets qu’ils puissent atteindre. » Tels sont leurs mutuels entretiens. ” Cependant Pélias ", monté sur un char brillant traîné è par des mulets, se hate d'arriver ; à l’aspeet de cette uni- que chaussure qui couvre le pied de l’étranger, il se rap- pelle l’oracle, et demeure frappé d’étonnement. Muis il _ renferme sa crainte dans son cœur, et, d’un air ati'uble,: « Quelle est la terre, dit-il, oétranger! que tu te gloriiies « d’avoir pour patrie? Quels sont les illustres parents à « qui tu dois le jour? Sans recourir à d’indignes men- ·· songes, dis·moi quelle est ta famille et ton origine? » Le héros, plein dÃassurance, lui répond avec douceur: ·· Je suisun jeune homme instruit par Chiron; je viens de " « son antre, d’auprès de Philyre° et de Chariclol, et ses ·· chastes filles ont pris soin demon enfance. J’ai atteint « ma vingtième année sans avoir commis aucune action, « sans avoir proféré aucune parole honteuse, et mainte- j « nant je viens dans ma maison réclamer le royaume de N ·· mon père, qui estsous la domination d’un injuste usur- « pateur. Ce royaume fut donné jadis à Eole, conducteur « des peuples et à ses fils, et j'apprends aujourd'hui que j « Pélias, égaré par un esprit de vertige, en :1 dépouillé « mes parents, ses légitimessouverains. Redoutant la fé- « roeité de l’orgueilleux usurpateur, mes parents, aussi-
- Géant, fils de Jupiter. ‘
- Géant, fils de Neptune et d'Ipl1imédie.
° Frère d`0tus. · ‘ Diane. s Fils de Neptune et de Tyro. Il avait usurpé les États d'Èson. \ _ 8 Mère du centaure. ,7 F8mfl’I0 dll CGIIUUTG. l
