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LES PYTHIQUES. 223 exercices du stade étaient, comme à Olympie, la course simple, la douhlecourse, la longue course, la course des enfants, celle des hommes armés, celle des chars, la lutte, le pugilat, etc. _ Les amphictyonsl députés ai l'assemhlée générale de tous les états de la Grece, étaient juges des jeux, ce qui rendait la so- lenuité plus imposante.Le prix fut d'ab0rd une somme d’argent, ensuite une couronne de laurier *. Cette couronne était, après celle d’0lympie, la plus honorable qu’un athlète put obtenir. ·®· PREMIÉBE PYTHIQUE. ront? manon, vmequeun A LA cousus: nes cnrs 3. ' Lyre d’or '° d’Apollon, brillant trésor des Muses aux cheveux d’ébèue, c’est toi qui règles la mesure de la danse, source de la joie; dociles à tes lois, les chantres obéissent au signal que tu donnes, lorsque tes cordes ébranlées font entendre ces préludes ravissants qui pré- cèdent les chœurs. Les feux éternels de la foudre per- · cante s’éteignent entre les mains du maître des dieux; le roi des oiseaux, l’aigle de Jupiter, abaissant ses ailes ra- pides, s’endort sur son Sceptre; une douce Vapeur ferme ses paupières appesanties, et courbe mollement sa tête; il dort, et son dos assoupli par la volupté s’éleve et s’a— baisse au gré de tes accords‘. Mars lui—meme, le `cruel _

  • Pons., p. 322.

. *ld.,p. 322.

  • Sa victoire est de la vingt-neuvième pythiade, 470 ans avant Jésus-

Chrisc -

  • Uhistorien Artémon, cité par le seoliaste, rapporte qu'Hîér0n avait

promise Pintlare une lyre d'or. ll paraît probable que ce début est d··s- tiné a rappeler à Hiéron sa promesse. A ‘ Cette image est d'nne grande beauté. La manière dont Vauvillers l'a rendue, malgré toutes les raisons qu'il allègue pour appuyer son senti- ment, m'a semblé peu conformt-al'csprit général des phrases qui précè—