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· 220 RINDABE. s’adresser a Xénophon, pourquoi la plupart vont—ils loin du but chercher d’autres héros? Chargé par les Muses aux troncs brillants de chanter les Oligéthides ‘, au sujet i de leurs victoires ài l’lsthme et à Némée, je proclamerai I en peu de mots leurs nombreux triomphes, et j’afürme— ~ rai avec serment que soixante fois Yagréable voix du hé- ‘ raut les a proclamés vainqueurs dans ces deux lices. J‘ai déjà célébré les victoires que Xénophon a rempor- ' tées à Olympic, et quand il obtiendra de nouvelles cou— ronnes, je m’empresserai de les chanter sur ma lyre. Ce bonheur lui arrivera sans doute, j’en ai la douce espé- rance; mais, en toutes choses, l’événement est entre les mains des dieux. Si le génie qui présida à sa naissance continue de le protéger, je eonfierai le soin de sa gloireà Jupiter et à Mars. Que de victoires n’a—t—il pas déjà rem- portées sur le sommet du Parnasse, à Argos et àThèbes ! que de couronnes n’a—t—il pas remportées en Arcadie! ' L’autel vénérable de Jupiter Lycéen a été téinoin de ses triomphesi Et quels lieux n’attestent pointsa gloire? Pel- lène, Sicyone ’, Mégare, le bois sacré des Aüacides °, Éleusis, l’opulente Marathon, les villes florissantes que l’Etna domine de ses sommets élevés, l’Eubée, en un mot toutes les contrées de la Grece l’ont vu remporter plus de couronnes que l’esprit ne peut en concevoir. i Mais ma carrière est parcourue: fais, 0 Jupiter! que l j’en sorte d'un pied léger, et accorde-moi de mériter le l respect des hommes et la douce prospérité, mère de la joie. _ l Tribu de Corinthe, à laquelle appartenait Xénophon.

  • La plus ancienne ville du Péloponèse.

3 Dans l'ile d'Égine. J eg , ‘ 1 1