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LES OLYIPIQUES. 2lû y renoncer ,· que le renard à ses ruses, et le lion superbe ` à son audace et à ses rugissements. •O• DOUZIÈME OLYMPIQUE. rou: amorti.: ', IYIIIIÈII, YAIIQUIUI AI! DOLICIIODIOII '. Fille de Jupiter, père de la liberté , Fortune, protectrice des villes, reçois les vœux que je t’adresse pour la puis- sante cité des Himériens; c'est toi qui conduis les vais- seaux légers sur les ondes, et qui présides aux combats qui ensanglantent la terre; c’est toi qui gouvernes les as- semblées où éclate la sagesse dans les conseils. Tu te . joues des espérances trompeuses des mortels , en les pla- çant tantôt au sommet et tantôt au bas de ta roue. En vain voudraient/-ils lire dans l‘avenir ; les dieux ne leur donnent aucun signe auquel ils puissent le connaitre, et leur es- prit, enveloppé de ténèbres, ne peut porter ses regards au- delà du présent; l‘erreur estleur partage , de sorteque tel événement, que les uns attendaient comme le signal de leur bonheur, est souvent celui, de leur misère, tandis que les autres , longtemps agités par la tempête , .voient en un instant le comble du bonheur succéder à leur infortune. ‘ Telles ont été , 6 fils de Philanorl les vicissitudes de ta destinée; si tu eusses passé ta vie au sein de tes foyers, semblable à un coq dont les combats sont ignorés hors des murs qui le virent naitre; si une sédition , allumée parmi

  • Ergotele, fils de Philanor, elalt ne ai Gnossc, dans l’tIe de Crete. Ayant

été obligé de s'exllera cause d’une sedition od il s’etait trouve compromis, il se réfugia chez les Himèriens, qui le reçureut bonorablcment, et lut aceordèreut le droit de bourgeoisie. C’¢·st pour cela que , dans l'inscrip-· tion qui rappelle sa victoire, il prend le titre d’Himerie¤. (Paus., p. slt.) , ' Le dolicliodrome est la course du stade douze lois répétée.