Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/227

Cette page n’a pas encore été corrigée

LES Q|J1|!'|QUES· lt! lat; Sémus, fils d'Ha}irrothius, de llautinée', vainquit il la course du char attelé de quatre coursiers; le javelot de Phrastor " atteignit le but;Enicéus‘, faisant tourner d’un bras robuste un disque de pierre, le lance à une prodi- gieuse distance, et ses concurrents , saisis d’admi1·ation, applaudissent avec de grands cris. Le soir, la lune, œil brillant de la nuit, versait sur lalice une aimable lumière, et tout le bois sacré retentissait du bruit joyeux des fes- tins et des louanges des vainqueurs. Fidèles aux antiques usages, nous chanterons aujour- d’h`ui la victoire olympique d’Agésidamus , et la grandeur de Jupiter, qui, d’un bras étincelant, darde la foudre, ministre de sa puissance. La délicieuse harmonie de mel chants, accompagnés de la flûte , de ces chants qui, peut étre troptatd, ont retenti sur les bords de laoélèhre Dircé ‘, serapour toi, 6 Agésidamusl ce que la naissance d’un fils est pour un vieillard que les années on ramené à la fai·· blesse de l’enfance; son cœur est plein d’amour pour ce fils si vivement desiré, car rien n’est plus douloureux pour un homme mourant que de voir ses richesses près de passer dans des mains étrangères. Quelque gloire qu’sit un vainqueur, 6 Agésidamus! si les chants des postes ne la consacrent pas , il descend dans la tombe sans avoir recueilli le fruit de ses travaux, sans avoir goûté les charmes de la victoire. Mais tu n’as pas à craindre un pareil destin; la lyre et la flûte harmonieuse fimmortalisent par leurs accords, et les Piérides, filles de Jupiter, donnent à ton triomphe un éclat éternel; pour moi, qui me plais à seconder leur bienveillance, j’ai couronné de gloire l’illustre nation des Looriens; j’ai ré- pandu la louange, comme un miel délicieux, sur leur cité féconde en héros, etj'ai payé un juste tribut d’él0§es • ville d’Arcadie. · compagnon d'r1erc¤le. ‘ Autre compagnon d’Hercule. ' Fontaine de Thèbes.