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LES 0L¥MPlQUES· 211 damus et de sa patrie, me mérite leur amitié. Et quels plus dignes objets peuvent s’ofïrir à mes louanges? La vérité règne dans la cité des Looriens, également passionnés pour la lyre de Calliope et pour la lance de Mars. Hercule, malgré sa force prodigieuse, fut contraint de fuir devant Cycnus' ; mais bientôt, revenant au combat, il remporta la victoire. Ainsi Agésîdamt1s’, d’abord infé- rieur à ses adversaires, les vainquit ensuite, par le se- cours de son maitre Hylas , comme Patrocle repousse les Troyens, grace aux armes d'Achille. Le courage , s’enflammant à la voix du courage , atteint le faite de la gloire avec la protection des dieux; mais peu d’hommes, sans de grands travaux, ont obtenu cette gloire suprême, qui, plus que tous les autres biens, répand de l’éclat sur la vie. Docile aux lois de Jupiter , je chante ces jeux célèbres que le vaillant Hercule institua jadis près de l’antique tombeau de Pélops , après avoir tué le brave Ctéatus et son frère Eurytus‘, tous deux fils de Neptune. Hercule voulait forcer le robuste Augias à lui payer le salaire pro- mis à ses travaux; et ce roi le lui refusait, comptant sur le secours des audacieux enfants de lllolione. En effet, ils ' hattirent l’armée du héros de Tirynthe dans les défilés de l’Elide , ou elle s’était arrêtée. Mais leur triomphe fut de courte durée; Hercule leur tendit des embûches dans les

  • Cycnus, fils de stars et de Cléobuline, attaqua llereule pres du fleure

Échedore. Hercule tut d’sbord contraint de fuir, parceque Mars seccnrut son fils; mais bientot, revenant au combat, il le tua. Pausanlas parle d'un tableau qui représentait ce combat. (Apol., p. 69.·— Nstalls Comes, p. 1t3. , - Pausan., p. 25. — Scol. de Pind.) ’ Au commencement du combat, Agéstdamus eut le dessous; mais son mattre Hjlas l'ayant frotté d’buiIe, il revint à la charge et remporta la victoire. ' Ctéatus et Eurytus, chefs des Eléens, étaient fils d'Actor et de illo- llone. Etant venus au secours d'A¤glas contre Hercule, ils tuèrent une bonne partie des soldats de ce dernier, qui les tua eux·mèmes dans les cm- bùebes qu’i| leur avait dressées prés de Clcone, ville de l'Ar5o|ide. (Apol., liv. l|,p. 15. - Paus., p. tip.) _