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’ 210 rnvnsaa. « lon ses goûts et son penchant; mais il lui faut toujoufû faire de longs efforts pour parvenir à la sagesse. . Maintenant, 6 ma Muse ! porte à Épharmostus cet hymne, ornement de sa viotoire, et publie à haute voix que les dieux, le favorisant dès sa naissance, ont répandu dans tous ses membres la force et la souplesse, et im- primé sur ses traits la gràce et la majesté. Cet éloge est · dû au héros dont la main a couronné de fleurs et arrosé du sang de nombreuses victimes le tombeau d’z\iax , fils d`0îlée '. [ , i ·6• DIXIEME OLYMPIQUE. vous .mssm.mus •, |,0ü|llll· ÉFLZÉPIYUBII IIIAIII', VAIKQUIUI A0 PUGQLAI. Muse, qui m’inspires, rappelle à mon esprit le souve- nir d’Agésidamus, fils d‘Archestrate , vainqueur olymple . que; je dois un hymne à sa victoire, et j’ai oublié d’acquit- ter ma dette‘. Et toi, céleste Vérité, fille de Jupiter, éloigne de mpi, avec ta main puissante, le reproche odieux d'avoir trompé un hote et un ami. Le temps que j’a.i laissé passer sans remplir ma promesse a diminué, il eet vrai, le prix de mon hommage; cependant, en payant ma ` dette avec usure , je puis éviter le blâme des hommes, toujours prets à censurer. ll faut que , semblable au caillou qui disparait sous les ondes poussées vers le rivage, ce blâme soit effacé par mes chants; il faut que cet hymne, en Phonnwr d’Agési- ' On célébrait en Loeride des jeux sur le tombeau d'Ajax, flls d'0llée. ' Agésidamus, d’Archestrste, élaitde la Locride Epizéphyrienne, contrée d’ltalie, près du promontoire Zéphyrius. Sa victoire est de la soixante- quatorzième olympiadc. ' Pindare ne compose cette ode Alusssezlongtcmps après la victoire ` dügesidümus.