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200 . Prrmtnn. · · traits empoisonnés de la maladie; puisse—t-ii les garantir des fatales atteintes de la cruelle Némésis , leur, donner v une vie exempte de maux, et augmenter, avec leur pro- spérité, celle de leur' patrie! •®• . NEUVIÈME OLYMPIQUE. p roun iarrnnnosrus •, 4 'D'0P|JK1'l, VAINQUBUI A LA I·|J’l'1'I· z L’hymne d’Archiloque‘, chanté à Olympie, cette accla- "mation, stwr AU vtmourzun l répétée trois fois, ont suffi, près du mont de Saturne, pour gouvemer les pas d’Ephar- _ mostus , formant un chœur avec ses amis. Maintenant, ô · ma Muse, c'est à toi de faire entendre d’autres concerts; il faut que tes chants, comme des traits rapides, volent vers Pauguste promontoire d’Élide , et fassent retentir du nom du dieu dont le bras étincelant darde la foudre, ces lieux sacrés qu’obtint jadis l‘heureux Pélops avec la main d'Hip- podamies adresse aussi à Delphes une de tes flèches ai- . lées. Ta voix et ta lyre doivent se monter sur un ton grand et sublime pour louer le héros qui a remporté le prix à la lutte, et célébrer Opunte, sa patrie, oùle Destin a voulu que Thémis et sa fille, la divine Eunomie, protectrice des cités, fixassent leur séjour. Opunte est florissante par les exploits qui ont signalé ses enfants à Castalie et près des ondes de l’Alphée; les palmes qu’ils y ont cueillies enno- blissent cette terre des Locriens fertileen beaux arbres. · Mes vers brûlants illustreront cette ville chérie, et, plus prompte qu’un coursier impétueux , ou qu’un vaisseau ' Épharmostus était d’0pï1ute, ville de Béotie. On ne connait aucun dé- tail sur sa famille ni sur ses ancêtres. Sa victoire xl la palestre est de la soixante-treizième olymplade. _ ' Archlloque, poete grec, néà Paros. · i l l