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202 l · PINDAML. U rius ’ reçois favorablement cet hymne, et honore le vain- · queur oljmpique qui a remporté le prix du pugilat; rends-le cher et respectable à ses concitoyens et à ses hôtes, parcequ’il marche d‘un pas ferme et sur dans le sentier de la justice. Tu sais, ô Jupiter! quels destins lui annonçaient ses vertueux ancêtres; ne soullre donc pas que la race de Callianacte ’ et des Eratides ‘ se perde avec . sa gloire dans l’obscurité. Que ta patrie, ô Diagorasl jouisse avec toi de son bon- . _ beur présent , sans trop compter sur l`avenir; car le souftle inconstant de la Fortune nous pousse tantôt sur . les écueils d'une mer orageuse , et tantôt dans un port r tranquille ‘. _ sû-

 HUITIEME OLYMPIQUE.

k _ Poux ALClllÉD(;I' nr rntuosrntuns, E umounvns A si turn, i . BT Penn mànàsns LEUR insrirurnon. = Mère de ces "jeux dans lesquels l’0livier, plus éclatant que l’or, couronne le vainqueur; sanctuaire dela vérité, ' llontagne de l‘lle de Itlxodes. ·` ' · ' Callinnacte etait un des ancetre: de Dlsgoras. ' Dlagoras comptait parmi ses ancêtres Ératlde, che! de la tribu de co nom. ' ’ ' ,

  • Diagoras, dans sa vieillesse, amena à Pise ses deux iils Acusilas et Da- }

magète , qui concoururent et mèritèrent la couronne. A peine l’eurent-ils reçue, qu’ils la posèrent sur la tete de leur père, et, le prenant sur leurs ` epaules, le portérent en triomphe nu milieu des spectateurs, qui le féllci· \ nient, en jetant des fleurs sur lui. un Lacédemonion, le voyant passer, lui cria : Maures, Dlàgoras, car vous ne pouvez pas devenir un dieu. Le vieil- ‘ lard, ne pouvant sullire à son bonheur, expira aux yeux de rassemblée at- tendrie de ce spectacle, baigné des pleurs de ses enfants, qui le pressaient entre leurs bras. (Cloér., 1'uscul.,liv.l.-—Aulu·Ge|le, Nuits attiqu., liv. III.) - Barthel., Voy. d’Anncl1.) ·

  • Alcimédon, lils eflphion, èmit d’B5i¤e. Bl victoire à la palestre estdo

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