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LES OLYHPIQUES. Ill gourelix que mes pieds sont légers; mais souvent les cheveux blanchissent sur le front des hommes avant les jours de la vieillesse. n ’ sQs J CINQUIÈHE OLYMPIQUE. l toon rswlis, pe CAILI]NI’ uneonnun A LA connu nn emmux nr A cm.: DIS CIIAIIB ATTBLIB DB CHEVAUX OU DB MULITB. Fille de l’0céan', ouvre ton cœur à la joie; agrée, avec le char triomphant de Psaumis, cct hymne dont ma muse couronne les vertus sublimes, et reçois les présents que t’ofl`re aujourd'hui le vainqueur. Psaumis, ô Cama- rine! accroît la gloire de ta cité chérie, en immolant sur les six autels consacrés aux dieux des hécalombes par~ faites, en reconnaissance des trois victoires qu’il a rem- portées à la course des chevaux, à celle des mulets et à celle du cheval de main. C'est àtoi qu’il fait hommage de sa gloire", et le héraut a proclamé, avec le nom de son père Acron , celui de la cité qui renaît par ses soins. Revenu de ces lieux charmants qu'(Enomaiis et Pélops ont rendus sl fameux , c'est dans ton bois sacré, 0 Pallas, protectrice des villes, qu’il offre ses premiers vœux; il honore aussi par des sacrifices‘ le fleuve Oanis, le lac profond dont les bords l’onf; vu naitre, et les respectables ' Le poete s’adresse i la nymphe Camarlne, qui avait donné son nom il la patrie de Psaumis. La ville de Cnmarine était située sur une émincnce , entre les fleuves Oanis et Hippnris, et le marais de Camarine. ’ Psaumis aima mieux faire proclamer aux jeux le nom obscur de sa patrie, que celui de Syracuse, quoiqu'lI en eut le droit, comme citoyen do cette ville. ‘ Les vainqueurs etaient dans l'usagc d'oll`rir aux dieux des sacrifices en action de grace: de leur vietoire.