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IB! PINDARE. ' verrai ten char glorieux s'élancer dans la carrière, et mon génie, féeondé par ton triomphe, enfantera les plus doux accords. Ma muse réserve pour ce grand jour le plus ro- buste de ses traits. La grandeur a dltïérenls degrés ou sont placés les mortels; le plus élevé est eelul qu’occupent les rois: garde·tol de porter tes regards au-delà'. Ainsi puissevtu passer tout le temps de ta vie dans la splendeur de ce rang suprême; puissé-je moi·méme vivre toujours parmi de tels vainqueurs, et fixer par ma sagesse les re~ gards de toute la Grèce. •0• . SECONDE OLYMPIQUE. , roua rnarton ', noi nüenxcams, vuuminun A n conn: nas emn. Hymnes qui régnez sur la lyre, quel dieu, quel héros, ~ quel homme entreprendrons·nous de chanter Y Jupiter préside à la carrière de Pise, Hercule institue les jeux olympiques pour étemiser le souvenir de la victoire qu'il venait de remporter sur Augias‘; Théron a obtenu le prix . ‘ Le plus beau privilège de la poésie est de donner aux rois d*ntiIcs eo¤· seils. Pindare connaissait le cœur d’llléron; il savait bien que sa passion dominante était une ambition insatiable , qui lui faisait porter un œil dïenvie ` sur In fortune des autres, et le degoutait de la sienne., Vainqueur à la l course des chevaux, il `soupirait après une vlctolre curule; maitre de Syracuse, ll s‘indign¤it des temoignages de respect et d'amour que son ' frere Polyzùle recevait des Syraeusains. ll fallait corriger ce vice una blesser sa vanité, et Pindarc le fait avec tout l’art et tous les ménagement: ` necessaires. . ' Theron descendait d’0F.dipe; voici sa généalogie: Laïns, (Edipe, Po- Iynice, Tliersandre, Tisumenc, Antesion , Tlieras, Santos, Tèlemaque, qui passa de Grèce en Sicile , tihalelopùe, .·Euèsldame et Theron. (Seol. de Pind.) l ' Angias, fils d’Éléus, etait fol d’El|tle. Il promlt à Ilercule la dixième ` partie de ses troupeaux, ai condition qu‘ll nettoleralt ses etables, dont