Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/192

Cette page n’a pas encore été corrigée

tra Pmmnn. Phonneur du ti}: de Saturne', dans la maison fortunés d’Hiéron. Hléron fait asseoir la justice sur legtrône de la Sicile, heureuse par ses bienfaits, et réunit dans son cœur tout ce que les vertus ont de`plus sublime. ll protége aussi les ” talents, et excelle dans l’art de former ces divins accords 4 que nous faisons souvent entendre, assis à la table où, son amitié nous appelle. Prends ta lyre , 6 ma Muse, et célëhrc la victoire qu’il vient de remporter; tu lui dois le tribut de tes chants, s’il est vrai que ton ame ait été agitée d’une inquiétude délicieuse à l’aspcct du coursier Phéréniee’, qui, sans être pressé de l’aiguillon, volait dans la carrière sur les bords de l’Alphée. Par ses rapides élans il a devancé tous ses rivaux, et conquis à sou maitre, pour prix de ses soins , la palme du vainqueur. La gloire d‘Hiéron a retenti dans ces belles contrées que vint habiter autrefois l’amant d'Hlppodamie, Pélops', qui inspira à Neptune le plus ardent amour, après que Clothon , lui ayant rendu la vie dans l’instrument‘ même de sa destruction, eut ajusté son bras dans une épaule d’ivoire '. ` C’est ainsi du moins que le croit le vulgaire, entraîné par son penchant pour le merveilleux; car tel est l’esprit de l'homme , il se laisse plus aisément séduire par les at- • Les jeux olympiques etaient consacrés i Jupiter. (Voyez la troisième <>|rf¤vî•1¤¤·) v ’ C’est ainsi que rappelait le cheval qui remporta la victoire. Sou nom vient de we, je remporte, axe, victoire. _ ' PÉl¢pS etait llls de 'rantale, roi de Lydie. Il a donne son nom au Pelo- y pouèse. · ‘ Le texte dit : mtem hûmç, la chaudière nette, pure; cette épithète uhpw indique que la chaudière dans laquelle Clothon ranima Pélops u’était point la meme que colle ou Tanlsle avait fait bouillir ses lem- hres. ‘ Cérès avait mange |’6pI¤l¤ de Pelops; il tsllut ls remplacer par une i épaule d’lv0ire·