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  • LES OLYIPIQUES. 177

i En certains endroits le trésor public leur fournissait une subsis-· tancehonnéte '; en d’aut1·cs, ils étaient exempts de toutes charges; presque partout ils avaient la préséance' à la rcpréscntaticnues jeux; et le titre de vainqueur olympique, ajouté a leur nom, leur oonciliait une estime et des égards qui faisaient le bonheur de leur vie ’·. ` i y •®· / _ PREMIÈRE onvumoun. · 1 roun mianou ‘, ` svncusmu, vimçusun 1 LA connsz pas cuirs. Principe de tous les etres, l’eau“ règne sur les élé- ments , et l’or brille entre les richesses qui rendent l’homme superbe, comme un flambeau étincelant brille . au sein des ténèbres. 0 ma Muscl élève tes regards vers l’immense désert des cieux; vois comme tous les astres s’cII`acent devant le dispensateur du jour; ainsi les jeux que célèbre la Grèce s’etI'acent devant l’éclat de la car- rière olympique; sescombats sont la plus noble matière qui puisse s’otl`rir a tes chants. (Pest elle qui inspire aux poètes ces hymnes célèbres qu’ils viennent chanter en ' 1'imocl., apud Athen., lib. VI, cap. v1u, p. 237. ' ‘ Xcnoph., apud. Ãthcn., lib. X, cap. ll, p. ttt. 'Plato, de Itopnbl. , lib. V, t. II. - Horat., od. 1, lib. I. — Ciccr. , Tuscul. quœst. , lib. II. — Id., pro Flacc., num. , xxx:. - Horal., lib. IV, od. 1:. · ‘ Hiéron monta sur le tronc de Syracuse après la niort de son frère Gé- lon , la troisième année de la·soi1ante·quinzième olympiàde , HS ans avant Jesus-Christ. Il était déjà tyran de Cela depuis la deuxième année dc la soixante-douzième olympiade (Diod. Sic., lib. XI. Paus., lib. VI, p. 186. Fazel., lib. I, p. till), ct c’<—st en cette qualité qu’il remporta sa premiére victoire olympique, à la course des chevaux , la solxante—quinzième olym- pisdc. Ce ne tut que trois ans après que Plndarc composa cette ode en Ion honneur. Hiéron alors venait de monter sur lc tronc. ‘ Pindare fait allusion au systéme de Thalès de Milet, qui mutelilt que l’eau était le principe de toutes choses. ·