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FBAGMBNTS. I58 xn. Que ne suis-je une belle lyre d‘iv0ire, une lyre res- plendissante comme celles des belles Lesbiennes dans nos fêtes solennelles! que ne suis-je l’or le plus éclatant, et qu’une femme brillant de tout l'éclat de la beauté eût en- vie de me porter sur son sein! xm. A ss nîrnsssn. Buvez avec moi, vîeillissez avec iboi, portez des cou- ronnes avec moi. Folâtrez avec moi; soyez sage lors- l que j’ai de la sagesse. Mais prenez garde aux hasards dont la vie est pleine. Ils n’est pas de pierre sous laquelle un scorpion ne puisse se glisser zcraignez à chaque ins- tant qu‘il ne vous surprenne. Il faut se défier de tout ce qui se cache sous les ténèbres. xrv. A Quand vous étes au port et que la mer immense semble dans sa colère battre les cieux, vous pouvez alors exami- ner de sang-—froid si vous avez la force de braver ses dan- gers, si vous pouvez espérer de les éviter. Mais une fois lancé sur les tlots, vous ne pouvez plus revenir : il faut voguer et s’abandonner au vent qui vous entraine. - xv. ` Il est deux sortes de pudeur, l’une salutaire, le plus précieux 0rnement_de la beauté; l’autre qui se change en honte, qui mène à la peur et qui devient la ruine des familles. ` ` W · l