Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/172

Cette page n’a pas encore été corrigée

ins ancien. ? ix. Une écrevisse ayant vu prendre un serpent par une tortue, ne put s’empécher de dire: u Simon frère le ser- pent n‘nvait pas usé de tant de détours et de sinuosités, il ne serait pas mort. » Ce qn'il y a de mieux à faire, ¢’¢stA de marcher toujours droit. A x. ` Pallas! reine glorieuse, gouverne! toujours notre cité et nos citoyens , sans douleur , sans trouble , sans jamais verser le sang de nos frères. Et vous, père des dieux, vous, Olympie , mère de Pabondanee , accordez-nous les dons de Cérès. Qu’ils nous soient apportés par les Heures écla· . - tantesde grace sous leurs belles couronnes. Exauoez aussi ' mes vœux , ô respectable Proscrpine , et que Lesbos soit toujours tlorissante en obéissant à vos saintes lois! s xi. » Je porterai mon glaive caché sous une branche de myrte, comme firent Harmodius et Aristogiton quand ils immolèrent le tyran et établirent dans Athènes l’égalité des lois. — · - 0 généreux Harmodius len quittant la terre tu n’es pas ' mort: tu vis toujours dans ces iles bienhenreuscs où se trouvent Achille nux·pieds légers et Diomède ce vaillant ‘ (ils de Tydée. . . Je porterai mon glaive sous une branche de myrte , comme le tirent Harmodius et Aristogiton lorsqu’ils tuèrent le tyran Hipparque dans le temps des Pana- thénées. , Que votre gloire soit éternelle dans le monde, cher Aristogitonl parceque vous avez tué le tyran et établi dans Athènes légalité des lois. .