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use _ Aucun. i ' Ce qu'on peut traduire ainst·< F « Et toi, Alcée, qui tûë de si bùiusîveru de ton archet d’or. » Le dithyrambe, tandt enthousiaste et exalté comme l`ode, tan- tot amer et menaçant comme la satire, fut le genre où il excella. . · Aussi le grand critique latin, Qulntiiien', lui a-t-il consacré les ' lignes suivantes : ` « Dans—'ln· perde 'deses œuvres ou Aleee attaque les tyrans, c'est avec raison qu’il mérite qu'on lui attribue un archet d`or. Il a une grande importance comme peintre de mœurs; son style , est serré, riche et rapide. Il a de la ressemblance avec Homère, mais il a tort d’abaisser apübrèr lœjeux et les amours un ta- lent creé pour un noble emploi. » r . It ne nous reste d’Alcée que quelques fragments conservés par Athénée et Suidas, et recueillis par Henry Estienne à ts suite ` de son Pindare. _ · . · . · i. Jupiter nous inonde des pluies glaciales par torrents, le ciel est obscurci par tous les trimas; bientôtthiver en- » chainera lc cours des ileuves impétueux. Chassons ce · 'V triste hiver en faisant briller nos foyers d’une Hamme étincelente, en remplissantuos coupes du vin le plus de- licieux. · tr. _ Bnvons! huvons ! Pourquoi attendre l’henre des dam- » beaux? Véclat du jour ne nous suffit-il pas? Bacchus, le _ joyeux fils de Jupiter et de Sémélé , nous il donné le vin · pour noyer nos peines dans l’oubli. Emplissez cette coupe, emplissez-la jusqu’au bord; inondez votre cœur de ce doux nectar. Voici l'heure où va paraitre l'astre qui dé- vore les champs; nous sommes au temps le plus entlam- méde l’année; nos prairies dévorées par la soif invoquant A r la pluie: c`est l‘instant de nous enivrer; c'est Pinstantde forcer les plus sobres à boire à longs traits. Amis, plan— tons, plantons la vigne de préférence à tout ttutrcarbre.