Page:Lyriques grecs - traduction Falconnet.djvu/119

Cette page n’a pas encore été corrigée

· BDIB. ‘ ttt mx, son un maeva asrnssnnram Al;Ilk0D|'I'I. Quel est celui qui buriua la mer sur ce disque T Quel nstcelui. dont l’art enthousiaste répandit tous ees tlots ~ sur le dos de la liquide plaine 7 Quel est celui dont le gé·· nie élevé à l`égal des dieux grava sur cette surface la 4 blanche et tendre Cyprls ,. primordiale essence des heu- reux immortels? Il la montre nue, et ce qu'il est dé- fendu de voir, il le couvre seulement du voile des îlots. Balances sur eux, ainsi que l'algue blanchissante quand la mer tendrement azurèe est calme au loin , et portant son corps en avant contre la vague , elle tend l’onde agi- tée. Sous son cou délicat, au- dessus de sa gorge de rose le vaste tlot se sépare devant elle. Au milieu des sillons `pourprés de la mer palsible,'Cyprls brille comme un lis autour duquel sont enlacées des violettes. On volt repré— tentés sur l’argent l'Amour et le Desir, qui , se riant de la prudence des ruses mortels , sont portes sur le dos de dauphins bondissants. Tous les poissons , chœur à la queue recourbée , plongent et se jouent autour du beau corps de la déesse de Paphos , alin qu’elle nage le sourire sur les lèvres. · . L. son un vrummcia. · Des jeunes gens et des jeunes filles pêle-mêle portent sur leurs épaules les noirs raisins dans des corbeilles , et les jettent sur le pressoir. Les seuls hommes foulent la ' grappe , font jaillir le vin de sa prison , et chantent d’une voix éclatante l’hymne sacré du dieu du pressoir, en re- . gardant bouillonner dans les tonnes le jus nouveau de l'aimable Bacchus. d ll a bu, le vieillard danse d’u¤ pied tremblant en Etant sa blanche chevelure; mais l'a~ ` maat jeune et fougueux tend des pièges il la jeune vierge qui, mollement étendue sousun ombraux feuillage, et