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V os» auaciutou. peins sa puberté naissante sollicitant déja la reine de Pa- phos. Mais l’art que tu possèdes est jaloux, il ne pourra montrer les contours de son dos, et c’est ce que Bathylle ' a de plus admirable, Quelle peinture te ferai-je de ses pieds? Demande pour ton œuvre le prix qui te convient. l — Prends cet Apollon que voilà , et fais-en Bathylle; et si un jour tu vas à Samos, tu peindras Apollon d'après l Bathylle. ` ` xxx. son r.’noua. Les Muses , après avoir lié l’Amour avec des couronnes , de tleurs, le livrèrent auxmains de la Beauté. Aujourd’hui 4 Cythérée cherche de tous côtés , portant une rançon pour délivrer l’Amour. Mais vainement on lui ôterait ses chai- nes, il ne s’en ira point, il restera la ou il est, tant lui est , douce l’habitude de son esclavage. ` ` xxxi. son wmitiu:. - Laisse-moi boire aux dieux; je veux boire sans prendre n haleine, je veux délirer. Alcméon délira, ainsi qu’0reste ` aux pieds de lis; mais tous deux tuèrent leur mère. Moi, qui n’ai tué personne, je veux, oui, je veux, buvant un vin vermeil, me mettre en délire. Jadis Hercule, agitant le terrible carquois et l`arc d’lphitus , entrait en fureur; jadis `Ajax, en démence, brandissaitfépée d’Hector contre son bouclier. Pour moi, une coupe à la main, et une couronne de ileurs dans les cheveux, sans arc et sans épée, je veux, oui, je veux délirer. xxxii. sua ses Aucuns. Si lu peux compter toutes les feuilles des arbres , situ sais me trouver combien il y a de tlots dans la vaste mer, je tefais l énumérateur de mes amoms. D’abord dans Athènes mets ` vingt amours, et quinze autres encore; aûorinthe compte-