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_ Ulîlâüs · W _dcspar(ums;représcnte|escheveuxl¤iI&I1t|¤o¤mdlapouit pre et tombant de son iront d’ivoire le longue ses joues ars rondies. Ne sépare point trop sessourcils, mais gnnlimni aussi de les confondre; imite la noire courbure de ses cils ' tels qu’elle les a , élevés et timides. Que son regard soit de llamme , que ses yeux soient à la fois aiurés comme ceux de Minerve, et humides de tendresse commeceux de Cythè rée. Peins son nez et ses joues; pour cela mêle ensemble des roses et du lait; peins ses lèvres, la persuasion même ;_ qu’elles appellent à elles le baiser. Que les graces volti- gent sous son menton voluptueux et autour de son cou d’albàtre. Enfin pare-la d’une robe purpurine , mais laisse apercevoir quelque peu de son beau corps, qui fasse juger du reste. C’est tout, je la vois; ô portrait, tu vos parler! · xxxx. sun_mrrnr1.r.n. Peins-moi Bathylle, mon jeune ami, tel que je vais te ` le tracer; fais-lui des cheveux tout brillants, noirs` à leur naissance, et dela couleur du soleil aux extrémités. Puis rassemblant leurs boucles négligées, laisse··les tomber li- brement. Que ses sourcils, d'un bleu plus foncé que la peau des dragons, couronuent son front doux et irais comme la rosée. Que son œil noir soit tier, mais tempéré de séré· ` nité ; mets-y quelque chose de Mars et quelque chose de la belle Cythérée, de sorte que son regard vous tienne comme suspendu entre la crainte et lespérunce. Fais—lui des joues de rose; que l’on y voie comme le duvet d’un fruit; et, autant qu‘il sera en ta puissance, répands-y l’in·- carnat de la pudeur. Quant à sa lèvre, comment ton art pourra-t-il la rendre sidélieate, si pleine de persuasion? Pour tout dire, fais que la cire y parle en son silence même. Que son front soit large , que son cou d’ivoiro soit sem- hlable àcelui d`Adouis. Donne·lui la poitrine et les mains ' de Mercure, les cuisses de Pollux, le ventre de Bacchus. Au-dessus de ses cuisses délicates qui recèlent la flamme, 9