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ot Amcutou. xvm, sun nn une smrr. _ Merveilleux artiste, tourne—moi une coupe gracieuse , qui m’otYre avant tout le printemps, cette saison couron- née de roses charmantes. Fais- moi de cet argent un vase où je boive avec délices. Surtout je t‘enjoins de ne graver dessus ni d`étranges initiations, ni d‘eKrayants sujets. Grave-moiplutôt le fils de Jupiter, Évius ‘, et avec Bacchus l’initiatrice des mystérieux desirs, Cypris , tous deux mariant leurs voix éclatantes et chantant Hyménée. Grave—moi aussi les Amours sans armes, les Graces rian- tes , tous à l'ombre d’une vigne aux larges pampres, aux grappes superbes , au cep chevelu. Joins—y —de beaux jeunes gens, et Phébus folàtrant avec eux. A xnx. u. nn·r·nomn. La terre aux noirs sillons boit la rosée, les arbres boi- vent la terre, la mer boit l’air, la lune boit le soleil : pourquoi donc , amis, me qnereller quand je veux boire! xx. sun mu: mom: mue. u Jadis sur la rive phrygienne, roche immobile , la Elle de Tantnle resta debout; jadis la fille de Pandion , chan- ' gée en oiseau, hirondelle s`envola dans les airs. Et moi, que ne deviens-je ton miroir , afin que sans cesse tu me regardes; ta tunique, atin que toujours tu me portes sur toi! Que ne suis-je transformé en cette onde qui baigne les contours de ton corps l Fille charmante, que ne suis-je “ essence pour te parfumer de la tète aux pieds, puis la bandelette de tes seins , puis le collier de perles de ton cou , puis encore l'nne de tes sandales, pour que tu me foules de tes pieds délicats! ' sa a,` mn lui aou, cri des Iénadec dans k·n_orgics,¤l,dcput•,l’¤• hc surnom dc Bacchus. ·