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az Amcnûou. cheveux ou s’iIs s‘eu sont allés; tout ce_ que je sais, c’est que plus un vieillard approche du but, plus il lui va de se jouer au sein des plaisirs. l ' xu. sun mu: nmomxmmr,. r _ Que veux-tu, que veux-tu que je te fasse, babillarde hirondelle? Veux—tu que te saisissant je coupe tes ailes légères? ou, comme fit Téréè, que je te tranche la langue X à la racine T Pourquoi ton babil dès la pginte du jo' j r_me ravit-il mes songes charmants, et Bathylle avec eux T xm. sim 1.m-amis. , ` ” On raconte qu’Atys, ce jeune eüéminé, en sa démence amoureuse appelait à grands cris dans les montagnes la _ charmante Cyhèle. `Ceuax qui à Claros boivent de l’onde prophétique des rives ou règne Phébus au front ceint de lauriers, saisis de délire, jettent des clameurs; moiaussi, t mais inondé de parfums, et ivre de la liqueur de Lyœus et des baisers de ma maitresse, je veux, je veux délirer. _ . \ xiv. son ifsuoun. « —. · Je veux, oui, je veux aimer : l’Amour naguère m’y invitait: esprit irréiléchi que je fus, je neme laissai point ' persuader. Mais lui, soudain saisissant son arc et son cars quois d’or , me détie au combat. Moi, de mon côté, comme Achille endossant une cuirasse, et m'armam de javelots et d‘un bouclier, je combattis avec l’Amou‘r. Lui, de me ` décocher des flèches`, et moi de fuir. Sitôt qu`il les eut V toutes épuisées , se prenant de colère, il se lance lui- méme en place de trait, il—s'enl`once au milieu de mon cœur et me fait défaillir. Vainement je porte un bouclier, j à quoi bon toute attaque au dehors quand Pennemi est dans les murs? ` _ · `