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se suscnliou. tresse de lierre trémissant, une jeune fille aux pieds dell- eats danse et suit les rhythmes de la lyre. En méme temps un jeune garçon à la molle chevelure, à la douce haleine, laisse couler de ses lèvres une voix mélodieuse qui se joue avec les accords de la peetis. L’Amour aux cheveux d‘or accourt tout joyeux, avec le beau Lyzeus et la belle Cythérée, se joindre au dieu des banquets, ce charme des vieillards. vn. sun Usuoun. · Me frappant un peu durement d'une tige de jaclnthe, l’Amour m'ordonna de courir avec lui; et moi cle courir sur ses pas à travers les ronces, les torrents, les brous- sallles et les préclplces. La sueur m’accablait, déja j'avais fame sur les lèvres, j’allais expirer, quand l'Amour, nfellleurant le visage de ses tendres alles , me dit : a Va, tu n’as pas la force d’almer. » · ` vin. uu souci:. Une nuit que, tout plein encore dela joyeuse ivresse que donne Bacchus , je sommelllais sur des tapis de pour- pre , il me semblait voler d'une course rapide sur la plante des pieds, et folàtrer avec de jeunes vierges. De jeunes garçons plus délicats que Bacchus me raillaient, et, à cause de ces belles , me lançaient de ces traits qui per- cent le cœur. Et comme je voulais les embrasser; tout üparait, jeunesgens et jeunes filles, et mon songeavec eux. Seul alors et malheureux , je voudrais dormir encore. nx. son vus-corouns. « D’0ù_viens-tu, aimable colombe, d’où as-tu pris ton vol ‘? Où sont nés ces parfums si suaves que tu exhales sa traversant les 'airs, et qui se répandent comme une K ' v J