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_ ODES. 1. sun ui mu:. ` Je veux dire les Atrides, je veux chanter Cadmus, mais « 6es cordes de ma lyre ne résonnent que l‘Amour : naguère je les changeai , puis ma lyre tout entière; mais tandis que je chantais les travaux d’Hercule, ma lyre rebelle n’avait de sons que pour les Amours. Adieu dono pour la vie, héros, ma lyre ne chante que les Amours. A u. son Las rsnnu-as. 2 ‘ l

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La nature donna des cornes aux taureaux, un sabotso- a lido aux coursiers, la vitesse aux lièvres, aux lions une ' gueule profonde armée de dents, aux poissons des na- geoires, aux olsoaux des ailes, aux hommes le courage. Elle n’avait plus rien pour les femmes, Que leur donna- t—elle donc? la beauté. Voilà son bouclier, voilà sa lance. Une belle triomphe et du fer et du feu. ” · ( nx. son rfsuomi. ' ` i Naguère, au milieu d’une nuit, lorsque l`0urse tourne près de la main du Bouvier, et que, vaincue par la fa·· tigue, toute la race des hommes repose, alors l’Amour· ` survenant heurte à ma porte : a Qui frappe si fort? m’é- criai-je , qui vient ainsi dissiper mes songes? » Mais l’A- mour z d Ouvre, dit·il, je suis un petit enfant; n'aie pas peur. Je suis tout mouillé ; il n’y a pas de lune, et je suis errant dans l’ombre. » A ces mots , je me sentis pris de pitié. J'allume soudain ma lampe, j’ouvre , je vois en ef- ` fet un petit enfant qui portait un are, des ailes et un ear- - quois. Le plaçant devant le foyer, je réchauffe ses petites mains dans les miennes, et j’exprlme l’eau de sa chevelure humide. Mais à peine est-il remis du froid ·: `« Maintenant, dit-il, essayons est src, si se corde mouillée par la pluie