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autour de ses cuisses, et que je l’ai vu ensuite pendant jusqu’aux mollets.

— Fais-tu des romans ? s’écria l’assemblée ; ne dirait-on pas que nous n’avons jamais vu de cons ? Tu veux rire et personne ne te croit.

— À vous permis, mesdames, dit-elle, d’ajouter foi à mon récit ; mais il faut que je le finisse, vous disserterez ensuite. La belle, qui voulait se donner du plaisir, et qui, sans doute, se trouvait au mieux alors, prend son poil par paquets, le renvoie de chaque côté sur ses fesses, et n’en laisse tomber que la portion qui se trouve entre ses cuisses. Alors, de deux doigts délicatement séparés des autres, elle écarte deux lèvres de feu et porte l’un des doigts sur le trou mignon. Je l’ai vue tressaillir ; et je crois que sans un petit bruit qu’elle craignait plus qu’elle ne l’a entendu, elle aurait essayé de l’enfoncer. Elle semblait disposée à cette délicieuse opération, et peut-être l’a-t-elle consommée. Je n’ai osé porter ma curiosité jusqu’à ce terme, parce que l’heure me pressait ; mais j’ai mis du monde en avant pour la gagner à notre couvent, et l’on m’a promis de l’amener. Ai-je fait là une bonne emplette ?

— Tu mériterais que je te baise au cul, ma chère enfant, s’écrie maman Jolicon ; tu fais merveille. Dis-moi quand doit venir cette fille velue ?

— Ce soir, avec mademoiselle Culrond, que je vous ai encore ménagée, et que la Bascon à long poil m’a fait assurer être une fille à secrets, et qui ferait bander un vit de cent ans.