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ARTICLE III

Apologie des droits de l’amour.


Monseigneur ne prend plus la défense des culs. Son faible outil n’en veut plus à mon cul. Il m’ordonne en conséquence de l’asseoir sur mon lit, et il s’empare du devant.

Il examine d’abord la rondeur de mes cuisses, prend rigoureusement la mesure de la porte qu’il veut franchir.

— Mais, dit-il, tu es aussi velue que moi !

— Par ma foi, répondis-je, l’idée est nouvelle ! Vous avez du poil de la tête aux pieds, et vous ne voulez pas que j’en aie au con ; en bonne justice, il m’en faut au con autant que vous en avez sur tout le corps. Si ma décision, par hasard, vous déplaît, régnez, monseigneur, régnez sur mon cul. Vous le pouvez bien, puisque vous osez régner par le vôtre. Du reste, votre misérable cheville me fait tant de pitié que, si je n’avais compassion de vous, je vous renverrais à ces culs pourris qui fati-