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  Filles, détestez ces caresses
  Que vous font, jusque dans les fesses,
  Tant de coupables amoureux,
  Et corrupteurs des plus beaux feux.
  Loin de vos cons la faible andouille
  Dont à peine l’on voit la couille :
  Elle exciterait vos désirs,
  Sans vous donner aucuns plaisirs.
  Lèverez-vous vos lestes cottes,
  Pour coffrer cet affreux engin
  Qui n’injecte que du venin ?
  Je ne vous crois pas assez sottes.
 Et puis, d’ailleurs, le pus, la pourriture,
  Gâteraient la belle nature.
 Loin de laisser caresser votre con,
  Faites rengainer ce bourdon.
  D’un vit voulez-vous les caresses ?
  Recipe toujours les plus gros,
  Dont les couillons tiennent aux fesses :
  C’est le remède à tous vos maux.
  Pour éviter l’erreur encore,
  Ravissant sexe que j’adore,
  Voici ma dernière leçon :
  Ou faites-en l’expérience,
  Ou fiez-vous à ma prudence.
  Avant de fêter votre con,
  Assurez-vous de sa mesure.
 L’un est trop large, et l’autre trop petit.
 Il ne faut pas à tous deux même vit.