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 — Jamais son vit ne m’a rempli la fente,
 Il est, ma foi, trop menu, trop petit,
 Avec cela, je préfère son vit.
— Dites-moi le pourquoi ? — Pourquoi ! c’est que sans cesse
Il fout bien mon conin et chatouille ma fesse.
 — Très bien encore ; un con souvent foutu,
  Et qui reçoit mainte caresse,
 Est, à mes yeux, d’un très bon revenu.
 Dieu soit béni ! chères filles, vos fentes
Régulièrement ont leurs petites rentes.
Je vais mourir en paix. Puissent vos trois maris,
Ne point changer de cons, et vous garder leurs vits !



CONTE XXXIX

La Vigueur domptée.


  Depuis six jours deux jeunes gens,
  Frais encore et dans le bel âge,
  S’étaient conjoints en mariage,
  Munis de tous leurs sacrements.
 Une mère est sans doute curieuse
 De s’assurer si sa fille est heureuse.
  De celle-ci, la mère, un jour,
 Lui dit : — As-tu bien festoyé l’amour ?
  De ton époux es-tu contente ?
 En quel état est ta petite fente ?