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  Auparavant le mariage.
  De savoir si vous êtes sage.
  Je me souviens de ma leçon
  Et veux d’abord voir votre con,
  — Bien volontiers, dit la pucelle ;
  Mais je verrai votre allumelle.
  — Oui : mais c’est quand j’aurai tout vu ;
 Sans quoi, jamais vous ne verrez mon cul.
  Croirait-elle en être la dupe ?
 Non ; à l’instant elle lève sa jupe ;
 Et le grivois, les yeux sur son fourreau.
  Regarde, tâtonne, examine.
 Et sous le poil, aperçoit un morceau
  Que je prendrais pour une pine.
 — Là donc ! je vois la langue de bien près,
  Les dents, sans doute, sont auprès.
  Vous êtes, ma fille, charmante ;
  Mais je renonce à votre fente.
 Vous la montrez au mieux : bien grand merci,
  Je vais ailleurs porter mon vit.



CONTE XXXVIII

La Bonne Mère.


  Cruelles mères de notre âge,
  Écoutez ce conte enchanteur :