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 De son côté Chabert était tout nu.
  — Mes enfants, vous avez deux bouches,
 Dit-il alors, je les vois, je les touche :
  Je m’écrie : Ah ! du haut en bas
Une fille, partout, étale des appas ;
 Du haut en bas, elle est charmante ;
J’en adore surtout cette petite fente,
 Où de mon vit j’aperçois le fourreau ;
 Mais excusez un caprice nouveau :
De la bouche et du con, je veux savoir la date ?
  Mais ne craignez pas que je rate
  La fille dont le jugement
  Décidera : j’en fais serment.
  Parlez, et répondez, mes belles.
  La plus ancienne des femelles
   Dit : — Je crois que mon con
  Est le plus vieux ; sa palatine
  Vaut le poil de votre menton,
  Et la peau de ma bouche est fine.
  — Très bien, dit l’autre ; et toi, Babet,
  Voudras-tu convenir du fait ?
  Mais Babet prétend que sa bouche
  Est la plus vieille ; elle a des dents.
 — Remarquez-en, dit-elle, mes enfants,
  Dans celle d’en bas que je bouche.
 — Bien répondu ; qu’en dira Louison ?
 Louison dit qu’il faut être bien bête,
  Pour préférer la bouche au con ;
  Que tous les jours son mignon tette ;