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flait extraordinairement et qui me fit augurer que rien ne devait être plus auguste que ce gros cul… Je ne me trompais pas. La coquine feignit d’avoir de la pudeur et se retira par derrière pour ôter sa chemise. Je la laissai faire. Dans presque le même instant, je me sentis une main entre les cuisses. Je voulais me retirer, et la commère me sauta par-dessus la tête, et me montra ensuite ce cul si mignon dont j’étais engouée.

Il était trop bien tendu, trop près de mes yeux, pour me ravir de ses grâces. Je me disposais à les parcourir et à mesurer la parabole, lorsque j’aperçus plus bas ce sacré portique que j’avais tant désiré de voir et dont à peine les premiers bords paraissaient.

— Ne te dérange pas, lui dis-je.

Je voulus me repaître de ce point de vue. J’en mesurai la hauteur, le contour ; en un mot, je fis la docteur ; mais je fus bientôt en défaut ; il m’aurait fallu une hypothénuse, que je n’avais pas et que j’enrageais de calculer dans cet instant.

— Relève-toi donc, ajoutai-je en colère. Que fais-tu de cette bouche charmante ?

— Tout ce que vous voudrez, répond-elle, pourvu que vous puissez la bonder.

— Elle est si petite, dit-on. Faut-il une si forte cheville pour…

Je m’en saisis et la toisai. Réellement, je n’ai jamais rien vu de si étroit, quoique je me connaisse en outils. J’en approchai l’un de mes doigts, qui ne put y pénétrer et me rabattis sur la toison, dont la laine était fine, d’un