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— Dis-moi, mon fils, tous les nègres foutent-ils aussi bien que toi ?

— J’ose vous l’attester, répond-il. Dans nos climats, nous avons les couillons chauds, et nous fabriquons sans cesse de la graine pour vos colonies.

— Et vos femelles, repris-je, ont-elles le con assez ferme pour vous soutenir ?

— Eh ! vous n’y êtes guère, repart mon gars. Nos femelles ne soupirent que pour un vit ; elles préfèrent, il est vrai, le vit des blancs, comme nous courons après les cons européens ; mais soit dit, ma belle, sans vous outrager, cette jolie fente que je viens heureusement de sonder ne vaut pas encore nos petits cons africains.

— Petits ! m’écriai-je surprise, badines-tu ?

— Eh ! non, répond-il, il faut cent coups de vit pour les ouvrir, et c’est là ce qui nous enchante ; mais aussi c’est là ce qui démonte quelquefois nos pièces ; et je vous en citerais mille exemples.

— Je ne suis pas curieuse de tes exemples, lui dis-je, mais je le suis fort de voir un de ces cons ; procure-m’en la vue, mon cher, en grâce, et je te payerai sur ce matelas.

— Je m’y engage, riposte le nègre ; milord, mon maître, veut foutre encore pendant la prochaine nuit, et a commandé un second souper ; faites demain la malade, afin de ne pas être de ses élues. À l’heure décente, j’amènerai une négresse de mes amies avec laquelle nous nous amuserons sûrement.

— Viens, que je t’embrasse, m’écriai-je ; en comblant