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donc que je t’assure que je suis une bonne fille. Contemple tous mes appas, puisque tu me présentes tous tes biens ; sers-moi de valet, compère.

Et voilà mon drôle qui se tourne autour de moi, met bas mes cotillons, délasse mon corset, enlève ma chemise, et par intervalles baise mes tétons et les pelotonne, frotte mes fesses, chatouille ma fente, et me donne partout de vigoureux coups de ce superbe outil, qu’il bouillait d’enfoncer.

Je jugeai à propos de l’éprouver encore.

— Qu’as-tu donc au vit ? lui dis-je, ce n’est point là du poil. Approche, que je te visite.

Il remet dans mes brûlantes mains le sceptre de l’amour. Pour m’amuser, je lui donnais de temps en temps, en parcourant sa toison de laine, quelques coups de doigt pour le rabattre. C’était réellement travailler à l’anéantir ou à lui donner un feu nouveau. J’eus la satisfaction de voir une crête qui me parut d’autant plus magnifique qu’elle terminait un prisme plus vigoureux. Je lui permis alors de monter à l’assaut.

L’escalade fut bientôt faite. En un instant, je fus enfoncée. Je reçus vingt coups de glaive, qui m’enchantèrent, et mon nègre sembla se reposer.

— Es-tu las ? m’écriai-je en frappant d’une main sur ses fesses et en le prenant aux couilles de l’autre.

Cette question ranime le noir ; je sens que le dard impérieux se regonfle et s’allonge. Il redoubla ses libations avec tant de force que toute ma chère palatine en fut inondée, et je lui en fis un petit compliment.