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Nos graves outils en sont le foyer ; vous pourrez prolonger la parabole.

Un peu plus bas, sur la même planche, est une grande fente ouverte, et dont les deux trous que vous connaissez sont les deux foyers ; c’est la véritable ellipse gravée à côté. Je souhaiterais vous montrer une cycloïde, mais il me faudrait pour cela un petit ventre renflé par mon pouvoir, et je ne jouis pas de cet avantage. Il vous sera facile d’y suppléer par la planche.

Passons aux angles, qui sont le résultat de deux lignes, et de là au triangle rectangle, qui est le plus curieux. Un vit qui bande fort fait avec son homme un angle aigu. Les cuisses femelles forment, en s’écartant pour recevoir un conquérant, un angle plus ou moins aigu. Cela dépend de leur vigueur et de leur amour.

Examinez attentivement le triangle rectangle : l’un de ses côtés est d’aplomb, commence à la dernière vertèbre de votre os sacrum, passe verticalement par la gouttière du cul et se termine au bas des fesses. Une autre ligne de niveau va du bas des fesses entre les jambes et se termine au con. Voilà d’abord l’angle droit dont les côtés sont inégaux. Si donc une autre ligne passait par ce précieux trou et pouvait joindre intérieurement cet os sacrum, elle serait l’hypothénuse, et formerait le plus beau, le plus fécond de tous les triangles rectangles.

— Le diable emporte un géomètre, dis-je alors, il me fait souvenir d’une dispute que j’ai quelquefois entendue sur l’hypothénuse, et l’on y calculait des carrés,