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conséquence elle nous invite à ne rien épargner pour réjouir la société et à faire l’étalage de nos minons.

— Débarrassez-vous de vos jupes, mesdemoiselles, et approchez de moi ; je dois d’abord juger si vous êtes dignes de vous étendre sur mon trône. Le bal ne tardera pas à commencer.

Il ne fallait pas se faire prier, et je fus admise avec un grand compliment. Fanny, Julie et Culrond subirent à leur tour le même examen ; mais tandis que la vicomtesse examinait celles-ci, je m’amusais à étendre et à refermer mon éventail, selon l’usage des femmes qui ne pensent à rien, et je le laissai tomber. Je me courbe pour le ramasser. Dans le même instant, le jeune évêque qui était derrière moi relève ma chemise sur mon dos et met au grand jour mon postérieur, en m’ordonnant de garder la même posture.

— Cela s’appelle-t-il un cul ? dit-il. Ma foi, madame, vous auriez eu grand tort de répudier cette belle enfant ; je prends ses fesses sous ma protection.

Il y impose ses mains sacrées, les baise amoureusement, et, sans que je le soupçonne, il tire de sa culotte un gros chien de vit que je sens frétiller entre mes fesses. Je fais une espèce d’effort qui annonçait ma surprise.

— Tiens-toi ferme, dit-il, ouvre le cul et laisse-moi faire.

Je croyais qu’il n’en voulait qu’à l’orifice supérieur dans la position où il me tenait ; mais prudence ou besoin, il se rabaissa de deux pouces et m’enfila le con