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instruise à mon tour ? Donnez à ce savant un fort genièvre ; il a fait l’impossible, et nous souscrivons pour l’optimisme, d’après cette charmante épreuve. Continuez vos leçons, mon fils ; vous en étiez à l’arc de cercle que font mes fesses, auxquelles par reconnaissance il vous plaira d’appuyer un baiser.

La coquine, en même temps, lui présente un derrière qu’aurait bijotté le pape, si on le lui eût permis. Le géomètre, qui mettait tout à profit, caressa d’abord les deux belles fessés et s’approcha bientôt pour baiser le petit portique qui se montrait plus bas. La belle, qui avait le cul saillant, s’en aperçut, et se rejeta en arrière si vivement que rien ne s’en fallut que le nez du savant ne fût pris dans le cercle postérieur de la belle, qui déjà lui avait si singulièrement confié l’antérieur.

Ce badinage fit rire un instant, et la leçon allait continuer… Mais le petit abbé, qui s’imaginait regorger de jus, voulut avoir son tour.

— Cela est juste, dit la Culrond, et je me le réserve. Le pauvre enfant crève de vigueur ; mais, après tout, je saurai lui en donner s’il en manque. L’assemblée jugera des coups ; car je prétends qu’elle préside et qu’elle rende justice à mon protégé. Or, sus, l’abbé, pièces en main ; volez à moi, percez vite, jusqu’à l’autel !

Le sot Pilecon fait quelques pas en se frottant le vit sans pouvoir s’en faire obéir, et s’approche en tremblant de la Culrond.

— Vous êtes un viédas, l’abbé, lui dit-elle ; un con comme le mien ferait bander les anges, et l’on voit à