— Fontenella et Penherès Coadélan, dit Ewenn.
— Non, elle l’a chantée la semaine dernière, dit Katel.
— Chantez-nous, Marianna, la Petite Mineure de Traon-al-Lann, dit Francès.
— Celle qui vit sa mère, après sa mort ? demanda Gorvel.
— Oui, répondit Francès, et, de la sorte, nous finirons la veillée, comme nous l’avons commencée, par une histoire de revenant.
Et Marianna commença ainsi, sur un air triste et dolent :
LA PETITE MINEURE DE TRAON-AL-LANN[1]
La mineure de Traon-al-Lann
A demandé à revoir sa mère ;
À revoir sa mère et à lui parler,
Tant elle éprouvait de douleur de sa perte.
- ↑
Ar vinorez a Draon-al-Lann
’D-eus goulennet gwelet he mamm ;
Gwelet he mamm ha komz out-hi,
Gant ar c’heuz braz e doa d’ezhi, etc.Voir : Gwerziou Breiz-Izel. — Chants populaires de la Basse-Bretagne, 1er vol. pag. 60.